C'est le critère qui a été fixé par l'Etat pour justifier un déplacement pendant cette période troublée où l'on essaye de freiner la diffusion de l'épidémie du virus Covid19 et ses variants.
Quand ce terme est apparu, on a vu fleurir des questions légitimes sur les réseaux sociaux comme celle d'une jeune femme qui demandait si elle pouvait au moins rejoindre son chéri en métropole.
Pour elle, il n'y avait pas plus impérieux.
Mais elle l'avait dans le baba, puisque ce cas ne pouvait bénéficier de ce "label".
Un motif qui aurait été recevable c'était l'aide à une personne vulnérable. Alors là, on peut ouvrir un autre débat sur la notion de vulnérable. Le chéri que la demoiselle voulait rejoindre pouvait-il être vulnérable ? L'angoisse de la séparation peut-être ?
Mais non, rien à faire, c'est un cas exclu.
Quand on regarde dans le dictionnaire (le Larousse) la définition de "impérieux" on peut lire :
Qui exige d'autrui soumission et obéissance, qui n'admet pas qu'on résiste à sa volonté : Donner des ordres d'un ton impérieux.
- Qui s'impose avec le caractère d'une obligation, qu'il faut absolument satisfaire : Besoins impérieux.
Donc c'est surtout le caractère autoritaire qu'il faut retenir puisqu'on sait maintenant qu'il faut présenter un dossier lorsqu'on voyage expliquant le motif, et qu'une commission étudie chaque cas.
Il y a donc bien quelque chose de subjectif dans cette histoire puisque l'impériosité (ne cherchez pas dans le dico, ce mot n'existe pas) a des contours assez flous.
Et une goutte d'eau a fait déborder le vase de mon agacement hier, puisque dans l'embouteillage monstrueux savamment organisé par les forces de l'ordre, sur ordre du Haut-Commissariat à l'occasion de l'alerte tsunami, on a vite appris par les médias qu'on pouvait demander à passer le barrage si l'on avait quoi ? Je vous le donne en mille : un motif impérieux !
Visiblement, on va nous imposer de l'impérieux à toutes les sauces désormais...
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