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Affichage des articles associés au libellé tahiti

KOH LANTA POLYNÉSIE : LA TÉLÉ RÉALITÉ AU FENUA

  Je n'en tire aucune gloire particulière mais j'avoue que l'une de mes premières réactions en apprenant que Koh Lanta se tournerait en Polynésie a été de me dire qu'on allait avoir notre dose de polémiques. Aucun talent de voyant mais un constat général : aujourd'hui les réseaux sociaux se font les échos du moindre petit incident, et même du moindre petit non-incident. Facebook ou Twitter sont inondés d'articles dans le genre "Jade Hallyday, la photo osée qui choque les internautes", "Jessica des marseillais, son lourd secret enfin révélé", "Kimberley des Ch'tis choque les internautes avec sa position suggestive", ou encore "Jean Castex, la cravate qui fait le buzz", "la nouvelle coiffure de Nabila fait réagir la toile", etc... etc... Tout, absolument tout, est prétexte à commenter, critiquer, dénoncer, sous couvert de pseudos et d'anonymat bien sûr, avec de l'orthographe massacré ce qui semble deve...

NON, L'ADOPTION POLYNÉSIENNE N'EST PAS "OPEN BAR"

  Une affaire judiciaire fait grand bruit en ce moment à Tahiti : celle d'un couple jugé pour "adoption illégale" qui a finalement été relaxé, comme les parents biologiques. Petit résumé de l'affaire :  La justice reprochait aux protagonistes de n'être passé par aucune institution pour l'adoption de l'enfant et pour l'un des parents adoptants d'avoir fait, en mairie, une reconnaissance préalable de paternité, devenant ainsi le père officiel du bébé à naître au détriment de son père biologique.  Le tribunal a estimé que cela ne constituait pas un fond punissable puisque l’argent dépensé par les adoptants a servi uniquement à préserver la santé de l’enfant et de la mère. Quant à la fausse déclaration de paternité, elle n'a permis qu'à faire bénéficier à l'enfant d’une couverture sociale. En effet, la filiation parentale n’a pas été rompue car la mère a bien reconnu son enfant.  Un dossier abondamment commenté, on s...

UN MOTIF IMPÉRIEUX

  Parmi les nombreux mots qui ont été mis en lumière, pour ne pas dire "mis à la mode" ces derniers temps par l'actualité sanitaire, il y a cette notion d' IMPÉRIEUX , qui, personnellement, à tendance à m'agacer quelque peu. C'est le critère qui a été fixé par l'Etat pour justifier un déplacement pendant cette période troublée où l'on essaye de freiner la diffusion de l'épidémie du virus Covid19 et ses variants. Quand ce terme est apparu, on a vu fleurir des questions légitimes sur les réseaux sociaux comme celle d'une jeune femme qui demandait si elle pouvait au moins rejoindre son chéri en métropole. Pour elle, il n'y avait pas plus impérieux. Mais elle l'avait dans le baba, puisque ce cas ne pouvait bénéficier de ce "label". Un motif qui aurait été recevable c'était l'aide à une personne vulnérable. Alors là, on peut ouvrir un autre débat sur la notion de vulnérable. Le chéri que la demoiselle voulait rejoindre pouv...

LE COUAC LAMENTABLE DE L'ALERTE TSUNAMI

Le réseau routier polynésien est fait de telle sorte que nous n'avons qu'une route principale, la route de ceinture qui fait tout le tour de l'île. Dans les agglomérations il y a quelques routes et rues secondaires, mais la quasi totalité de la circulation se fait forcément sur cette route. Si bien qu'il suffit d'un grain de sable pour enrayer la machine : un camion trop haut qui s'encastre sous un pont, une passerelle que l'on installe avec une grue géante pour surplomber une quatre voies... C'était le cas hier. En début d'après-midi, la sortie Est de Papeete était paralysée dans un méga embouteillage. Le premier quart d'heure d'immobilité dans son véhicule, on se dit "tiens... un accident...". A l'arrêt, on consulte le 4G de son téléphone et facebook nous apprend rapidement que c'est à cause de l'alerte tsunami consécutive au séisme vers la Nouvelle-Zélande et les îles Kermadec. Les spécialistes ont vite estimé que des...